Le concours du mois de juillet me donne l’occasion de
renouer avec l’Avenue. Je félicite les gagnants et également les retenus, car à mon
niveau être retenu c’est déjà une victoire.
Je profite pour souhaiter la bienvenue aux
nouveaux arrivants.
J’ajoute que je croyais vraiment pouvoir assister aux deux
derniers cafés, mais je n’ai finalement pas pu me libérer.
Je n’ai pas été beaucoup présent sur l’Avenue pour diverses
raisons dont la principale estun manque
de temps certain à consacrer à la photo. Manque de temps, mais également
manque de réussite avec mes rares sorties paysages qui sont restées au
stade de la tentative avec des météos
pourries, avec des lumières plates sans intérêt, les jours où je pouvais
bouger. Le bilan des derniers mois est disons-le, nul et je ne me voyais
pas poster dans quelque rubrique que ce soit, vu le niveau de ma production.
Sauf cette photo de portrait, relativement récente.
Justement parlons-en.
Cette image a été réalisée avec le concours d’Elise (qui n’est d’ailleurs pas ma nièce, mais c’est sans importance) le jour
où a été faîte celle du mois de juin.
La séance du mois de juin que j’appellerai séance 2, était
pour moi une nouveauté dans la façon de faire. En temps normal je teste
plein de poses mais là je voulais me concentrer sur une seule.
Lors d’une première séance, j’avais particulièrement
apprécié une pose que j’avais d’ailleurs postée sur l’avenue. J’ai décidé de
retenter une séance, centrée sur cette pose unique, en prenant le temps de
s’attarder sur les détails qui affaiblissaient la première. Je pense
particulièrement à l’attitude du modèle, la position des cheveux (brossés pour
avoir moins de retouche), tenus par une pince, etc.
J’avais également demandé à Elise de venir avec un haut
dégageant les épaules pour simplifier et épurer un peu la pose.
Tu avais retenu le résultat (concours de juin) dont je suis d’ailleurs (toujours)
content. Tu t’étais interrogé sur le fait de ne pas voir le visage complet.
Cette pose me plait pour le coté mystérieux que ça donne, tout en conservant de
la douceur. Tu as ensuite pointé le nettoyage des quelques cheveux qui
restaient. J’ai corrigé depuis et c’est vrai que le travail était bâclé à ce
niveau.
L’image de ce mois-ci était donc une forme de clin d’œil a
ta remarque, montrant ainsi Elise avait bien deux yeux.
Ne pouvant pas échapper à mon naturel, je n’ai pas pu
m’empêcher de tenter d’autres prises à l’issue de la première évoquée plus
avant. Cette image vient donc de cette série.
Je suis d’accord sur tes
remarques. J’en constate les effets mais souhaite revenir notamment sur les
causes.
En effet, l’attention (ou la tension, va savoir) était
retombée et je n’ai pas pris la précaution de demander un coup de brosse
(située dans la poche de l’intéressée…). Je n’ai clairement pas prêté attention
au bout d’oreille ou aux quelques cheveux qui dépassent. L’attitude
neutre est une demande ma part. c’est d’ailleurs très difficile d’avoir
un éclat de rire naturel, dans des conditions “studio”.
Sur le plan éclairage : Elise
était assise à environ deux mètres du fond. Fond en tissu éclairé par un second
flash (sans accessoire) à faible puissance (je ne me souviens plus combien) en tout cas bien plus
faible que ma lumière principale, ça c’est sur.
La lumière principale est un flash cobra, zoom ouvert pour couvrir le plus de champ possible, avec le diffuseur intégré du flash
rabattu. Le tout dans une softbox de 50×70 tenue verticalement, équipée de son
voile diffuseur (il n’y a qu’un seul voile sur cette box), sans grille.
Le centre de la softbox est légèrement au-dessus du visage.
La softbox est inclinée vers le bas.
Au niveau distance il doit y avoir un mètre grand max. Plus
près c’était dans le cadre, et plus loin, dans le mur…
Je pense que les effets que tu décris (reflets, brillance)
restent dus à une diffusion insuffisante. La toile équipant cette softbox
premier prix devant être trop fine ou pas assez filtrante. Je me disais que le
flash était peut-être trop fort, mais je me souviens l’avoir baissé, mais générant
une image trop sombre. Peut être aurais je pu l’éclaircir en PT, mais je pense
qu’en « studio » ce n’est pas le but.
Voila sur le plan éclairage, je ne vois que ça car ce que tu
donnes comme éléments, je pense en avoir respecté l’essentiel lors de la prise de vue.
En tout cas, effectivement, il s’agissait plus d’une revue
que d’un concours. Pourtant ta sélection, même à reculons, que je comprends,
me booste un peu et je crois que j’en ai bien besoin e cette période de disette photographique.
Bien que différente, le portrait est une discipline
difficile, pour moi plus difficile que le paysage, même si on contrôle tout ou
plutôt même si on peut en théorie tout contrôler.
Clairement je vois bien que mon examen du résultat sur
l’appareil est insuffisant, mais le bout d’oreille ou la mèche de
cheveux sur l’écran de mon 700D… Le fait de zoomer c’est possible, mais ça
coupe le flux de la séance, cette espèce de dynamique que tu arrives à mettre
entre toi et le modèle. le compromis est difficile à trouver. Il
faudrait pratiquer beaucoup plus pour acquérir des automatismes, de
l’expérience.
J’espère avoir d’autres occasions pour en refaire car cela
reste très plaisant et ne pas avoir été trop long, c’est pour ça que je
n’ai pas répondu sur YT, mais peut être que certains points techniques peuvent intéresser
la communauté.
Tu comprends désormais pourquoi je n’ai rien posté pour le concours d’aout. Septembre sera peut être plus propice.
Bon week-end à tous et à bientôt.
ps : la photo de benjamin me fait penser aux paysages éthérés d’Alexandre DESCHAUMES.
Merci Arnaud pour ta participation et ton complement d’information. Persévère et tu verras, la technique occupera de moins en moins ton esprit et le résultat en sera de bien mieux.
Bonjour Tom
Merci pour tes commentaires sur ma photo d’iguane qui est en fait un basilic (photographié au zoo de Beauval)
Le post traitement a été fait avec lightroom et le logiciel Topaz que tu nous a fait connaître.
René (pseudo fotulysse)
Commentaires
Bonjour l’Avenue, Bonjour Tom.
Le concours du mois de juillet me donne l’occasion de
renouer avec l’Avenue. Je félicite les gagnants et également les retenus, car à mon
niveau être retenu c’est déjà une victoire.
Je profite pour souhaiter la bienvenue aux
nouveaux arrivants.
J’ajoute que je croyais vraiment pouvoir assister aux deux
derniers cafés, mais je n’ai finalement pas pu me libérer.
Je n’ai pas été beaucoup présent sur l’Avenue pour diverses
raisons dont la principale est un manque
de temps certain à consacrer à la photo. Manque de temps, mais également
manque de réussite avec mes rares sorties paysages qui sont restées au
stade de la tentative avec des météos
pourries, avec des lumières plates sans intérêt, les jours où je pouvais
bouger. Le bilan des derniers mois est disons-le, nul et je ne me voyais
pas poster dans quelque rubrique que ce soit, vu le niveau de ma production.
Sauf cette photo de portrait, relativement récente.
Justement parlons-en.
Cette image a été réalisée avec le concours d’Elise (qui n’est d’ailleurs pas ma nièce, mais c’est sans importance) le jour
où a été faîte celle du mois de juin.
La séance du mois de juin que j’appellerai séance 2, était
pour moi une nouveauté dans la façon de faire. En temps normal je teste
plein de poses mais là je voulais me concentrer sur une seule.
Lors d’une première séance, j’avais particulièrement
apprécié une pose que j’avais d’ailleurs postée sur l’avenue. J’ai décidé de
retenter une séance, centrée sur cette pose unique, en prenant le temps de
s’attarder sur les détails qui affaiblissaient la première. Je pense
particulièrement à l’attitude du modèle, la position des cheveux (brossés pour
avoir moins de retouche), tenus par une pince, etc.
J’avais également demandé à Elise de venir avec un haut
dégageant les épaules pour simplifier et épurer un peu la pose.
Tu avais retenu le résultat (concours de juin) dont je suis d’ailleurs (toujours)
content. Tu t’étais interrogé sur le fait de ne pas voir le visage complet.
Cette pose me plait pour le coté mystérieux que ça donne, tout en conservant de
la douceur. Tu as ensuite pointé le nettoyage des quelques cheveux qui
restaient. J’ai corrigé depuis et c’est vrai que le travail était bâclé à ce
niveau.
L’image de ce mois-ci était donc une forme de clin d’œil a
ta remarque, montrant ainsi Elise avait bien deux yeux.
Ne pouvant pas échapper à mon naturel, je n’ai pas pu
m’empêcher de tenter d’autres prises à l’issue de la première évoquée plus
avant. Cette image vient donc de cette série.
Je suis d’accord sur tes
remarques. J’en constate les effets mais souhaite revenir notamment sur les
causes.
En effet, l’attention (ou la tension, va savoir) était
retombée et je n’ai pas pris la précaution de demander un coup de brosse
(située dans la poche de l’intéressée…). Je n’ai clairement pas prêté attention
au bout d’oreille ou aux quelques cheveux qui dépassent. L’attitude
neutre est une demande ma part. c’est d’ailleurs très difficile d’avoir
un éclat de rire naturel, dans des conditions “studio”.
Sur le plan éclairage : Elise
était assise à environ deux mètres du fond. Fond en tissu éclairé par un second
flash (sans accessoire) à faible puissance (je ne me souviens plus combien) en tout cas bien plus
faible que ma lumière principale, ça c’est sur.
La lumière principale est un flash cobra, zoom ouvert pour couvrir le plus de champ possible, avec le diffuseur intégré du flash
rabattu. Le tout dans une softbox de 50×70 tenue verticalement, équipée de son
voile diffuseur (il n’y a qu’un seul voile sur cette box), sans grille.
Le centre de la softbox est légèrement au-dessus du visage.
La softbox est inclinée vers le bas.
Au niveau distance il doit y avoir un mètre grand max. Plus
près c’était dans le cadre, et plus loin, dans le mur…
Je pense que les effets que tu décris (reflets, brillance)
restent dus à une diffusion insuffisante. La toile équipant cette softbox
premier prix devant être trop fine ou pas assez filtrante. Je me disais que le
flash était peut-être trop fort, mais je me souviens l’avoir baissé, mais générant
une image trop sombre. Peut être aurais je pu l’éclaircir en PT, mais je pense
qu’en « studio » ce n’est pas le but.
Voila sur le plan éclairage, je ne vois que ça car ce que tu
donnes comme éléments, je pense en avoir respecté l’essentiel lors de la prise de vue.
En tout cas, effectivement, il s’agissait plus d’une revue
que d’un concours. Pourtant ta sélection, même à reculons, que je comprends,
me booste un peu et je crois que j’en ai bien besoin e cette période de disette photographique.
Bien que différente, le portrait est une discipline
difficile, pour moi plus difficile que le paysage, même si on contrôle tout ou
plutôt même si on peut en théorie tout contrôler.
Clairement je vois bien que mon examen du résultat sur
l’appareil est insuffisant, mais le bout d’oreille ou la mèche de
cheveux sur l’écran de mon 700D… Le fait de zoomer c’est possible, mais ça
coupe le flux de la séance, cette espèce de dynamique que tu arrives à mettre
entre toi et le modèle. le compromis est difficile à trouver. Il
faudrait pratiquer beaucoup plus pour acquérir des automatismes, de
l’expérience.
J’espère avoir d’autres occasions pour en refaire car cela
reste très plaisant et ne pas avoir été trop long, c’est pour ça que je
n’ai pas répondu sur YT, mais peut être que certains points techniques peuvent intéresser
la communauté.
Tu comprends désormais pourquoi je n’ai rien posté pour le concours d’aout. Septembre sera peut être plus propice.
Bon week-end à tous et à bientôt.
ps : la photo de benjamin me fait penser aux paysages éthérés d’Alexandre DESCHAUMES.
Arnaud.
Merci Arnaud pour ta participation et ton complement d’information. Persévère et tu verras, la technique occupera de moins en moins ton esprit et le résultat en sera de bien mieux.
Bonjour Tom
Merci pour tes commentaires sur ma photo d’iguane qui est en fait un basilic (photographié au zoo de Beauval)
Le post traitement a été fait avec lightroom et le logiciel Topaz que tu nous a fait connaître.
René (pseudo fotulysse)
Merci pour tes conseils. Je ne maîtrise pas du tout ce logiciel, je vais essayer