Dans l’épisode précédent, Introduction à l’Impression Fine Art (Beaux-Arts), je t’ai dit que l’imprimante, l’encre et le papier jouent un rôle important dans le procédé d’impression, mais pour obtenir un résultat souhaite constant et prévisible, tu dois t’assurer que tous les outils et médias (papier, tissus…) peuvent communiquer en symbiose totale. C’est ainsi que la gestion des couleurs entre en jeu et dans cet épisode nous allons voir ses fondations: les espaces colorimétriques.
Les Modèles colorimétriques
Au coeur de tout espace colorimétrique, on trouve un modèle colorimétrique. Il s’agit d’une formule mathématique permettant la représentation des couleurs.
Bien que je connaisse cinq types de modèles colorimétriques: RVB, CMJ(N), LAB, TSV & TSL, on va se concentrer uniquement sur RVB, CMJ(N), LAB et HSL en photographie (le dernier est d’ailleurs utilisé dans les outils de développement comme Adobe Lightroom et Adobe Photoshop).
Le modèle colorimétrique RVB
Le modèle colorimétrique CMJ(N)
Le modèle colorimétrique LAB
Les modèles colorimétriques TSL & TSV
Tu peux remarquer que pour les modèles RVB & CMJ(N), les couleurs sont obtenues à partir d’une combinaison de trois couleurs primaires qui ne sont pas identiques et se comportent différemment. Alors que le modèle colorimétrique RVB représente les couleurs mises par la lumière directe, le CMJ(N) représente les couleurs après absorption de la lumière par une surface (papier, canevas…). C’est pour cela que le modèle colorimétrique RVB est utilisé principalement pour les appareils photo, scanners et écrans (ordinateur et TV) (chaque couleur provient d’un faisceau lumineux) alors que le CMJ(N) est utilisé pour l’impression (où les couleurs sont le résultat de la rencontre de l’imprimante, de l’encre et papier).
Le modèle colorimétrique RVB
RVB signifie Rouge,Vert et Bleu et chacune de ces couleurs a une valeur comprise entre 0 et 255. À partir de ces trois couleurs primaires, on obtient presque toutes les couleurs visibles par l’oeil humain, ce qui rend inutile l’ajout d’autre couleur au mélange.
RVB est appelée un modèle colorimétrique d’addition, car les couleurs sont obtenues en ajoutant de la lumière. Bien que la lumière blanche n’existe pas en soit, avec le modèle colorimétrique RVB, plus on mélange de couleurs ensemble plus la lumière émise est lumineuse, jusqu’a devenir blanche.
Noir est représente: Rouge: 0, Vert: 0, Bleu: 0
Vert est représente: Rouge: 0, Vert: 255, Bleu: 0
Blanc est représente: Rouge: 255, Vert: 255, Bleu: 255
Le modèle de couleur CMJ(N)
CMJ(N) est un acronyme de Cyan, Magenta, Jaune ( & Noir) et chaque couleur a une valeur exprimée en pourcentage. Ce modèle de couleur est dit de soustraction, car il est utilisé pour l’impression et on soustrait la luminosité du média à chaque couche de couleur qu’on lui applique. Cela veut donc dire que plus la valeur des couleurs primaires du modèle CMJ(N) est élevé, plus sombre est la couleur obtenue.
Vert estreprésente: Cyan: 63%, Magenta: 0%, Jaune: 100%, Noir: 0%
Le modèle colorimétrique CMJN se comporte comme des tubes de peinture
Quand je pense au CMJ(N) j’imagine toujours des tubes de peinture. Si tu n’appliques pas de peinture sur le papier alors ce dernier reste blanc (à condition bien sûr que cela soit sa couleur d’origine). Dès que tu appliques la peinture sur ton papier, ce dernier devient plus sombre, car la peinture l’empêche de réfléchir la lumière.
Pourquoi a-t-on besoin du Noir?
Il est vrai qu’on a tendance a dire que l’on obtient du noir en mélangeant trois couleurs primaires. Ce n’est pas tout à fait exact. On obtient en fait une couleur très sombre proche du noir, mais qui reste un marron foncé. Donc pour avoir un noir bien profond, l’ajout d’une quatrième couleur était nécessaire: le Noir. Il y a également trois autres bonnes raisons:
Pour obtenir la plus sombre des couleurs, on doit mélanger 100% de Cyan, 100% de Magenta et 100% de Jaune. Cela fait 300% de couleur pour l’obtention d’une seule couleur ce qui rend le procédé plutôt cher.
Utiliser 300% de couleur signifie aussi un temps de séchage plus long.
Mélanger les trois couleurs primaires à 100% implique un alignement parfait ce qui n’est pas toujours simple à garantir avec les machines offset (voir image plus bas).
Pourquoi utilise-t-on le K au lieu du B (black) dans le nom anglais CMYK?
La lettre K fait bien référence a la couleur noire cependant elle provient directement de “Key Plate” qui est l’unité de couleur qui sert de base a l’alignement des trois autres couleurs dans une machine offset, en l’occurrence, l’unité de couleur Noire. La photo ci-dessous illustre une machine à imprimer dite “offset”, car elle est composée au minimum de quatre unités qui applique chacune une couche de couleur sur le papier.
Une machine offset
Le Magenta n’existe que dans ta tête
Pour expliquer ceci, il faut expliquer d’abord comment nous percevons les couleurs. A l’arrière de l’oeil humain se trouvent trois cellules réceptives (les cônes) et chacune est sensible à une seule couleur: le Rouge, le Vert et le Bleu. Cela ne te rappelle rien? Voici le spectre des couleurs tel qu’on le voit dans un arc-en-ciel:
Le spectre des couleurs naturelles
En mélangeant des lumières de couleur différente, on obtient des résultats pour le moins étranges:
Si tu mélanges du Vert et du Rouge tu obtiens du Jaune
Si tu mélanges du Bleu et du Vert tu obtiens du Cyan
Tu peux ainsi remarquer que la couleur obtenue se situe entre les deux couleurs que tu as mélangées. Le Jaune est bien entre le Red et le Vert tout comme le Cyan est entre le Vert et le Bleu. Est-ce que tu sais ce que tu obtiens en mélangeant du Bleu et du Rouge? Avant que je te donne la réponse, pense aux cônes dans ton oeil. Chacun perçoit une couleur primaire. Si tu te bases sur ce que j’ai dit plus haut, tu penses surement que la couleur obtenue est le Vert. Mais c’est la mauvaise réponse. Quand tu mélanges du Bleu et du Rouge, ton oeil n’a pas vu de Vert. Ton oeil a un cône spécialement conçu pour percevoir cette couleur. La bonne réponse est que ton cerveau invente une couleur: le violet dont le nom officiel est le Magenta. Du point de vue de la physique, le violet n’existe pas dans la nature, mais du point de vue de la biologie, il existe comme perçu et créé par notre cerveau.
Le modèle de couleur LAB
Le modèle colorimétrique LAB est une représentation sur trois axes qui permet de représenter toutes les couleurs visibles par l’oeil humain. Cela veut dire que ce modèle est bien plus vaste que le RVB et le CMYJN. Les trois axes sont:
L: La Luminosité. La valeur 0 représente le ton le plus sombre et la valeur 100 le ton le plus clair.
A: La valeur 0 représente le gris neutre sur l’axeRouge/Vertavec le Vert dans les valeurs négatives et le Rouge dans les positives.
B: La valeur 0 représente le gris neutre sur l’axe Jaune/Bleuavec le Bleu dans les valeurs négatives et le Jaune dans les positives.
Le modèle LAB représente les couleurs indépendamment de leur nature de création (lumière ou encre) et de l’outil sur lequel elles sont projetées (écran ou papier). Ceci en fait donc un modèle parfait pour être utilisé comme modérateur/traducteur entre les autres modèles colorimétriques. Ce procédé de traduction des couleurs est appelé la gestion des couleurs.
Les espaces colorimétriques
Les espaces colorimétriques définissent la plage de tons possibles en fonction d’un modèle colorimétrique. Cette gamme de ton s’appelle un gamut. Il y a en fait trois espaces couleur RVB et les voici liste par ordre de grandeur de gamut:
ProPhoto RVB (90% des couleurs visible et quelques unes invisibles) créé par Kodak
Adobe RVB (1998)
sRVB créé par Hp & MS en 1997 et dont le surnom est “stupide RVB”
On compte également des espaces colorimétriques basés sur les modèles CMJN etLAB.
Il y a des logiciels qui te permettent d’avoir une représentation graphique des espaces colorimétriques et de les comparer. Sur les Macs, il y a même une application native, ColorSync Utility, que j’ai utilisé pour générer les graphes qui suivent. La zone en couleur est l’espace colorimétrique LAB et le triangle est l’espace colorimétrique indiqué sous l’image (ProPhoto, Adobe RVB, sRVB and CMJN).
L’espace colorimétrique ProPhoto RVB
L’espace colorimétrique Adobe RVB
L’espace colorimétrique sRVB
L’espace colorimétrique CMJN Générique dans l’espace ProPhoto RVB
Ce qui est important de savoir c’est que si ton appareil photo, ton scanner et ton écran d’ordinateur utilisent le même espace colorimétrique Adobe RVB, leur interprétation d’un même code couleur (ex. R:255, V:0, B:0) peut produire une couleur différente. Ceci est également vrai pour le CMJN ou différentes imprimantes, encres et papiers vont aussi produire un résultat différent pour le même code couleur (ex. C:100%, M:25%, J:45% & N: 0%). C’est pour cela que le modèle colorimétrique LAB est utile pour lier tous les outils et les médias. Si l’interprétation des couleurs est la même alors le résultat imprimé correspondra bien à l’attente.
Solutions gratuites pour voir et comparer tes espaces colorimétriques
Que tu sois sur Mac ou sur Windows, tu peux voir et comparer les espaces colorimétriques ainsi que les profiles ICC dont on va parler plus tard. Voici deux liens pour télécharger ColorThink:
Afin de convertir/traduire les codes couleur sur tous les outils (de ton appareil photo a l’imprimante) il te faut un profile ICC. ICC est un acronyme de International Colour Consortium qui un groupe formé en 1993 par 8 societes (Adobe, Apple, Agfa, Kodak, Microsoft, Silicon Graphics, Sun Microsystems and Taligent) dans le but de créer un système neutre de gestion des couleurs qui fonctionnerait en toute transparence sur tous les OS et logiciels.
Le logo de l’International Color Consortium
Regardons l’écosystème typique du photographe
L’ecosystème du photographe
Chaque outil a son profile ICC qui est un tableau de conversion entre RVB et LAB ou CMJN et LAB. L’ordinateur est au centre de l’écosystème et dessus tourne un moteur d’interpretation des couleurs (ex. Camera RAW pour Adobe Lightroom & Photoshop) qui utilise le modèle LAB pour lier tous les différends profiles ICC des outils de l’écosystème.
Configurer l’espace colorimétrique sur ton appareil photo
Sais-tu que tu as une option dans le menu de ton DSLR pour configurer l’espace colorimétrique utilise? Tu as le choix entre Adobe RVB et sRVB. Saches tout de meme que ceci n’a d’importance que si tu shootes en JPEG. Quand tu photographies au format RAW, le fichier RAW(ex. CR2 pour Canon, NEF pour Nikon) n’a pas d’espace colorimétrique puisqu’il ne s’agit pas d’une image, mais des informations brutes de ton capteur numérique. Chaque modèle d’appareil a son propre gamut, même si en général, on peut considérer que les DSLRs modernes de hauts niveaux ont un gamut semblable a l’espace colorimétrique Adobe RVB.
Un écran bien calibré
Les écrans d’ordinateur ne sont pas tous égaux et leur prix varie d’une centaine d’euros à plusieurs milliers. La raison principale est la taille de leur gamut, leur capacité à produire de manière quasi constante un bon rendu de couleur et bien sûr leur taille. Cela dit, tous les écrans, quels qu’ils soient ont besoin d’être calibrés régulièrement.
Les espaces colorimétriques dans Adobe Lightroom
Adobe Lightroom utilise deux espaces colorimétriques RGB en fonction de ce que tu fais:
Adobe RVB:
Aperçu dans lies modules de Bibliothèque, Carte, Livres, Diaporama, Impression et Web
Quand tu imprimes en mode brouillon
Quand tu exportes au format PDF ton diaporama et quand tu uploades tes galeries web
Quand tu envoies un livre a Blurb.com (Si tu exportes les livres au format PDF ou JPEG depuis le module Livres, mais tu peux quand même choisir sRGB ou un profile colorimétrique diffèrent.)
Pour les photos envoyées sur Facebook et autre site de partage de photos depuis le panneau des services de publication
•ProPhoto RVB (une version modifiée par Adobe): Aperçu dans le module de développement
Comme nous le verrons dans un épisode futur, tu peux sélectionner des espaces colorimétriques et des profiles ICC lors de l’epreuvage-écran dans Adobe Lightroom. Tu peux également definir un espace colorimétrique lors de l’export depuis Lightroom, comme pour être éditer ensuite dans Adobe Photoshop.
Configuration de l’espace colorimétrique dans Lightroom pour l’export de ficher vers Photoshop
Espace colorimétrique dans Adobe Photoshop
Adobe Photoshop n’a pas de restriction en ce qui concerne les espaces colorimétriques. Si par défaut, l’espace de travail est configure pour utiliser sRVB, tu peux le remplacer par n’importe quel espace colorimétrique ou profile ICC que tu as d’installe sur ton ordinateur (Edit->Couleurs…). Nous couvrirons l’ajout d’espaces colorimétriques et de profile ICC sur l’ordinateur lors de l’épisode sur l’epreuvage-écran.
Configuration de l’espace colorimétrique dans Photoshop
Conclusion
Cet article contient beaucoup d’information et j’espère que tu les trouves intéressantes et abordables. Pour résumer, les couleurs sont représentées différemment en fonction de leur nature de création et manière d’être perçues.Leur représentation est faite selon une formule mathématique que l’on appelle modèle colorimétrique. Chaque outil et média a un gamut qui est représenté par un espace colorimétrique. Afin que tous les outils et médias puissent s’accorder sur l’interprétation des couleurs, on utilise un profile ICC qui est un fichier de conversion entre l’espace colorimétrique des outils et média et un espace neutre le LAB.
D’une manière générale, je te conseille de suivre ces simples règles si tu souhaites imprimer tes photos:
Appareil photo: utilise l’espace colorimétrique le plus large si tu shootes au format JPEG
Écran: utilise un écran dont le rendu équivaux a l’espace colorimétrique Adobe RGB
Outil de développement: utilise l’espace colorimétrique approprie quand tu édites tes photos (ne s’applique pas a Adobe Lightroom)
Imprimante/encre/papier: utilise le bon profile ICC pour ton imprimante, l’encre et le papier choisi. Plus d’informations vont être fournies dans l’épisode dédié au papier.
Dans le prochain épisode de la série dédiée a l’impression Fine Art, nous apprendrons comment choisir l’imprimante qui répond à tes besoins.
En attendant, j’ai hâte de lire ton commentaire.
Bonjour TOM,
belle vidéo très compréhensive et très bien complétée par les écrits du blog, j’ai hâte de lire la suite.
Bonne journée et merci pour ton apport technique
Pat
Salut Tom.
Comment faire d’un sujet à première vue rébarbatif et pointu un cours (à ce niveau c’est plus qu’un bête tutoriel) très abordable, informatif à souhait sur le sujet traité. Ton idée de support écrit apporte une vraie valeur ajoutée à tes vidéos. Pour le magenta, je vais me coucher moins con ce soir…
J’ai hâte de découvrir la suite.
Ça valait le coup d’attendre un an!
Merci pour le temps que tu consacres pour nous.
Merci Mike pour ton gentil commentaire. ca fait vraiment plaisir de voir que mon audience prend le temps de lire ce blog. Ce cours comme tu dis, a surement été celui qui m’a pris le plus de temps a concevoir. Tous les autres qui ont essayé de couvrir ce sujet me perdaient dans des details inutile (a mes yeux) et donc je souhaiter faire quelque chose de différent. Je suis ravis que les gens l’apprécient.
A bientôt.
ENFIN, çà devient simple !!!! Merci Tom, tu donnes vraiment envi de s’emparer de ce sujet. Je pense sérieusement à me lancer dans l’impression de mes clichés.
Merci Bruno pour ton commentaire. Je suis content que tu trouve ce sujet simple. C’est la partie la plus difficile a expliquer de l’impression selon moi.
Lumineux et magistral exposé, même pour le daltonien que je suis. La question que je me pose est celle de l’incidence que cela peut avoir pour quelqu’un comme moi qui ne développe qu’en noir et blanc (j’ai bien essayé la couleur une ou deux fois, mais les réactions de mon public familial m’a convaincu de ne pas leur imposer mes approximations). Quoi qu’il en soit j’attends avec impatience le prochain épisode. Merci de partager tes connaissances, et de manière si simple et compréhensible. Au plaisir, Aalin
Merci Alain pour ton commentaire. Que tu iprime en monchrome ou en couleur, il est evident que l’information qui transite de ton appareil jusqu’à l’imprimante en passant pas l’ordinateur doit être interprétée correctement. Et cela n’est possible que grâce au profile colorimétriques. En monochrome, tu peux voir les differences de teinte de rouge, de bleu et de vert qui se traduit en gradation de gris.
Bonjour tom,
Merci pour ce brillant exposé. Apparemment, ton premier souci était d’aller à l’essentiel et,pour ce qui me concerne,c’est réussi. C’est la première fois que je comprends de quoi il retourne. J’ai hâte de visionner la suite et encore merci pour ce gros travail pédagogique que tu réalises
Amicalement
Patrice
Bonjour Tom,
Bravo et merci pour ce travail pédagogique.
Sur mon appareil photo, j’ai un menu permettant de régler la balance des blancs. Sur l’interface de réglage, on peut agir sur 2 axes.
L’un va du magenta au vert et l’autre du bleu au rouge.
Pourquoi les couleurs ne correspondent pas avec les couleurs du système LAB?
J’ai réfléchi mais je n’ai pas trouvé d’explication.
Merci pour ton commentaire. Je ne sais vraiment pas pourquoi le fabriquant a choisi cette representation.
Les axes du système LAB est conçu sur les couleurs complémentaires (opposées). C’est aussi ce que tu trouve dans Camera RAW (Lightroom & Photoshop) pour régler ta balance des blancs.
Commentaires
Bonjour TOM,
belle vidéo très compréhensive et très bien complétée par les écrits du blog, j’ai hâte de lire la suite.
Bonne journée et merci pour ton apport technique
Pat
Merci Patrick pour le gentil commentaire. La suite la semaine prochaine. La je parts faire des photos sur la côte sauvage du sud est de l’Ecosse.
Blog très complet et très didactique !
Excellent ! Merci Tom
Merci Jean-Pierre pour le gentil commentaire.
Salut Tom.
Comment faire d’un sujet à première vue rébarbatif et pointu un cours (à ce niveau c’est plus qu’un bête tutoriel) très abordable, informatif à souhait sur le sujet traité. Ton idée de support écrit apporte une vraie valeur ajoutée à tes vidéos. Pour le magenta, je vais me coucher moins con ce soir…
J’ai hâte de découvrir la suite.
Ça valait le coup d’attendre un an!
Merci pour le temps que tu consacres pour nous.
Merci Mike pour ton gentil commentaire. ca fait vraiment plaisir de voir que mon audience prend le temps de lire ce blog. Ce cours comme tu dis, a surement été celui qui m’a pris le plus de temps a concevoir. Tous les autres qui ont essayé de couvrir ce sujet me perdaient dans des details inutile (a mes yeux) et donc je souhaiter faire quelque chose de différent. Je suis ravis que les gens l’apprécient.
A bientôt.
Très bon court, très clair, j’ai hâte de voir la suite.
Merci de partager ainsi ton savoir
Merci Bernard pour le retour. Toujours un plaisir de partager le savoir.
ENFIN, çà devient simple !!!! Merci Tom, tu donnes vraiment envi de s’emparer de ce sujet. Je pense sérieusement à me lancer dans l’impression de mes clichés.
Merci Bruno pour ton commentaire. Je suis content que tu trouve ce sujet simple. C’est la partie la plus difficile a expliquer de l’impression selon moi.
merci TOM de partager un sujet qui était pour moi
complexe, j’y vois mieux maintenant
Et oui c’est moi encore plus fort que Afflelou! 😉
Merci Tom d’allumer mes lanternes…L’obscure marasme dans lequel j’erre a tâtons s’illumine enfin….un peu !
Ha si seulement Voltaire et Diderot me voyaient lol.
merci pour ce tutoriel clair et limpide @+
Avec plaisir Cherif.
Lumineux et magistral exposé, même pour le daltonien que je suis. La question que je me pose est celle de l’incidence que cela peut avoir pour quelqu’un comme moi qui ne développe qu’en noir et blanc (j’ai bien essayé la couleur une ou deux fois, mais les réactions de mon public familial m’a convaincu de ne pas leur imposer mes approximations). Quoi qu’il en soit j’attends avec impatience le prochain épisode. Merci de partager tes connaissances, et de manière si simple et compréhensible. Au plaisir, Aalin
Merci Alain pour ton commentaire. Que tu iprime en monchrome ou en couleur, il est evident que l’information qui transite de ton appareil jusqu’à l’imprimante en passant pas l’ordinateur doit être interprétée correctement. Et cela n’est possible que grâce au profile colorimétriques. En monochrome, tu peux voir les differences de teinte de rouge, de bleu et de vert qui se traduit en gradation de gris.
Bonjour tom,
Merci pour ce brillant exposé. Apparemment, ton premier souci était d’aller à l’essentiel et,pour ce qui me concerne,c’est réussi. C’est la première fois que je comprends de quoi il retourne. J’ai hâte de visionner la suite et encore merci pour ce gros travail pédagogique que tu réalises
Amicalement
Patrice
Merci pour le commentaire Patrice. Je suis ravis que ce cours t’est paru simple à comprendre. Mission réussie donc.
Pour moi ce n’est pas encore compris à 100% car je sens bien que je serai en mal de répondre à un questionnaire mais cela devient moins obscur.
Merci Flament pour le commentaire. Il y a vraiment bcp d’information donc ne t’en fait pas si tu n’absorbe pas tout à 100%.
Bonjour Tom,
Bravo et merci pour ce travail pédagogique.
Sur mon appareil photo, j’ai un menu permettant de régler la balance des blancs. Sur l’interface de réglage, on peut agir sur 2 axes.
L’un va du magenta au vert et l’autre du bleu au rouge.
Pourquoi les couleurs ne correspondent pas avec les couleurs du système LAB?
J’ai réfléchi mais je n’ai pas trouvé d’explication.
Merci pour ton commentaire. Je ne sais vraiment pas pourquoi le fabriquant a choisi cette representation.
Les axes du système LAB est conçu sur les couleurs complémentaires (opposées). C’est aussi ce que tu trouve dans Camera RAW (Lightroom & Photoshop) pour régler ta balance des blancs.